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Sont-ils hommes, sont-ils femmes? Si vous leur posez la question, ils répondront sans hésitation, de leur voix la plus haut perchée, qu'ils appartiennent à la gent féminine. Kathoey ou ladyboys règnent outrageusement sur les nuits chaudes de Bangkok, Pattaya ou Patong. Qui pourrait jurer qu'il ne se laissera pas prendre au jeu du mensonge et de la séduction? Travestis ou transsexuels, les Kathoey sont à ce point installés dans la société thaïlandaise qu'on leur reconnaît le droit de faire figurer deux identités sur leur passeport : l'une masculine, l'autre féminine. Cette reconnaissance ne fait qu'entériner la grande tolérance qui prévaut en Thaïlande face à l'homosexualité et à ses avatars. Des chirurgiens spécialisés effectuent, sans état d'âme, toute la gamme des prestations demandées pour un changement de sexe partiel ou complet. Ils ont d'ailleurs acquis une renommée internationale en la matière et ne manquent pas de proposer leurs services sur les marchés étrangers. A voir les splendides créatures qui se produisent dans les grands cabarets comme le Tiffany, à Pattaya, on se demande si leurs propres mères seraient capables de reconnaître les fils qu'elles ont un jour enfantées! Il n'y a pas de honte à se laisser abuser, au moins visuellement : la morphologie des femmes thaïes (finesses des attaches, absence de fesses et de poitrine) tout comme la faible pilosité des hommes rend possible une changement de sexe presque "en douceur". Le Kathoey est souvent trahi par sa carrure, par sa stature supérieure à la norme féminine, par sa pomme d'Adam et, surtout, par sa voix. Il aime à faire preuve d'une excessive féminité, à l'égard tant des hommes ques des femmes. Aussi, mieux vaut se tenir à distance de ce dragueur redoutable…
Horreur et stupeur en découvrant se qui a été écrit page 42 de ce Guide Bleu sur la thailande. Le début pose d'emblée la couleur, on est soit "homme", soit "femme";1 ou 2;bleu ou rose.On note également que dés la première phrase l'opinion de l'auteur est déjà toute faite puisqu'il est mention de "sont-ils femmes" oû l'on note l'utilisation du pronom masculin "ils" pour parler des trans Mtf. Le texte continu avec le terme "Voix haut perchée" qui sous-entend que les trans (ici Mtf) ne sont que des simulacres comme en témoigne leur voix.Viens ensuite le terme de "ladyboys" qui renvoie au terme "shemale" induisant qu'il ne peut exister qu'un système binaire. On note une assimilation que toute personne trans est forcement unE travailleur/euse du sexe (prostituéE donc), c'est encore un cliché qui est ici véhiculé. L'auteur parle également de se laisser prendre au "jeu de mensonge" qui comme nous l'avons dit renvoie l'image que les trans ne sont que des simulacres.L'expression "deux identités" induit qu'unE trans mène une sorte de double vie, c'est une vision schizophrénique et binaire. Le texte dénonce la "grande tolérance" de "l'homosexualité et ses avatars", ceci nous rapproche de gens comme J.M.Bailey et considère l'homosexualité et la transidentité comme un mal.On remarque une critique des chirurgiens qui n'auraient pas d'"état d'ame" à pratiquer des interventions chirurgicales. Autre terme transphobe pour désigner les trans, l'auteur parle de "créatures" se qui place les trans comme des non-humains.La phrase "on se demande si leurs propres mères seraient capables de reconnaître les fils qu'elles ont un jour enfantées!" dit qu'une trans Mtf est et restera toujours un homme ("fils") et qu'une trans n'aime pas sa famille puisque cette personne "ose" faire un changement si "radical". Le terme "en douceur" prévaut que les trans occidentaux font une transition "brutale" dont on ne peut "abuser, au moins visuellement".On retrouve enfin le postulat comme quoi une trans Mtf n'est pas une "femme" mais bien un "homme" pour cela l'auteur évoque la "carrure" qui est celle d'un "homme" par exemple. Pour finir, l'auteur insinue que les trans ne sont que des "dragueurs " et qu'il ne faut surtout pas s'en approcher.Cela traite les trans comme des pestiféréEs.re