Avec :
BB : Brigitte Bardot
MOF : Marc-Olivier Fogiel
AM : Ariane Massenet
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L’émission est commencée depuis 2 heures :
MOF : Brigitte Bardot, ce qui vous caractérise, on l’a vu tout
au long de l’émission, c’est la franchise. Vous êtes
quelqu’un de super franche.
BB : Oui, je crois, oui.
MOF : Directe. Donc, on va pas, heu… éclipser les choses qui
fâchent. On va parler et terminer avec ce livre qui est sorti bien malgré
nous. On pensait pas faire une émission à cette occasion là.
On va le faire dans une sorte de chose beaucoup plus personnelle. On va demander
au public de sortir. On va rester tous les trois et on va terminer l’émission
comme ça. Vous allez vous expliquer très rapidement sur le livre.
BB : Mais si le public sort, je sors avec lui. (applaudissements)
MOF : Non, non, non ! Il faut, il faut... Non, non Brigitte ! Il faut que
vous ayez… Brigitte ! Cette émission était pas faite pour
parler du livre, le livre est tombé là bien malgré nous.
On veut bien vous croire, bien malgré vous.
BB : Ecoutez-moi !
MOF : Je vous écoute, mais il faut que vous soyez franche jusqu’au
bout.
BB : On ne parle pas de ce livre.
MOF : Ben, vous l’avez écrit.
BB : Je l’ai écrit. On n’a qu’à le lire. Alors…
MOF : Non, non !
BB : Ceux qui veulent le lire l’achètent.
MOF : C’est trop facile.
BB : Non, non, non !
MOF : Non, non ! C’est trop facile !
BB : Je ne veux pas qu’on mette un, un bémol à cette émission.
Non, je préfère…
MOF : Brigitte, c’est impossible de ne pas en parler, de ne pas parler
de ce livre.
BB : Non ! Vous allez, vous allez prendre… Non, je ne veux pas.
MOF : Comment vous ne voulez pas ! C’est pas possible !
AM : Pour quelles raisons, pour quelles raisons Brigitte ?
BB : Je ne veux pas par ce que, il ne va pas en parler bien.
MOF : Et bien, je vais vous poser des questions. Je vais vous poser des questions.
BB : Non, non, attends,… et ça risque de fausser la fin de cette
émission qui a été très harmonieuse tout au long
de cette soirée.
MOF : Brigitte ! Mais on était d’accord quand on vous a contactée
pour faire cette émission
BB : Non il n’était pas question de parler du livre.
MOF : Il n’était pas question de livre du tout.
BB : Ben oui, il n’était pas question de livre du tout.
MOF : Le livre est sorti comme ça !
BB : Alors faisons comme s’il n’existait pas.
MOF : Non, il existe ce livre. Il fait couler beaucoup d’encre.
BB : Oui, ben pour le moment il n’a pas fait couler beaucoup d’encre.
MOF : Si si, il est assez choquant.
AM : Est-ce que cela veut dire que vous ne l’assumez pas complètement
?
BB : Je l’assume totalement, mais je préfère que Marco
qui n’a pas l’air de… de très…
MOF : Non, je ne peux pas dire que j’apprécie beaucoup ce qui
a dans votre livre…
BB : Qu’il apprécie beaucoup…
MOF : J’aime beaucoup la Brigitte Bardot que j’ai rencontrée
ce soir, celle que j’ai vue à la Madrague…
BB : Alors, gardez cette bonne image de moi.
MOF : Non mais pourquoi vous l’écrivez déjà ce
livre ?
AM : C’est aussi vous les deux, les deux Brigitte Bardot.
BB : Je préfère qu’on fasse une autre émission
et qu’on parle du livre. Je dois faire une émission avec Durand,
plus, plus tard.
MOF : Ouais…
BB : Et je vais parler du livre.
MOF : Non ! Brigitte !
BB : Je préfère qu’on n’en parle pas, ce n’est
pas une émission littéraire.
MOF : Mais pourquoi vous avez pas interdit… pourquoi vous avez pas interdit
à votre éditeur de le sortir maintenant ?
BB : Mais pourquoi j’interdirais quelque chose à mon éditeur
?
MOF : Mais c’est trop facile. En même temps vous venez faire l’émission.
On est ravi, on est ravi que…
BB : Ecoutez on fait une émission divertissante, une émission
agréable qui n’est pas une émission littéraire
et on va arrêter de parler de ça et on va finir en beauté.
MOF : On n’a pas commencé. On n’a pas commencé.
AM : Brigitte ! C’est un petit peu vous ce livre ! Brigitte ! C’est
un petit peu vous ce livre !
BB : Je vais vous dire, c’est pas par ce qu’ils sont nombreux
à avoir tort qu’ils ont forcément raison. (applaudissements)
MOF : Non, non ! Voyez ! C’est pour ça qu’on va faire sortir
le public. C’est pas possible, c’est pas possible ! C’est
impossible !
BB : Non ! Non !
MOF : Brigitte !
BB : Je vais vous dire…
MOF : Brigitte ! Je vous croyais, je vous croyais complètement franche.
Vous l’avez prouvé, directe, là c’est facile, vous
avez un public avec vous qui vient essentiellement de la fondation donc, évidemment,
c’est heu, c’est hyper facile. (protestations) : la preuve, les
fans…Ecoutez, c’est trop, c’est trop facile, c’est
trop facile.
BB : Marco !
MOF : Vous êtes franche ou vous êtes pas franche ?
BB : Je suis franche !
MOF : Alors ? Qu’est-ce que vous redoutez ?
BB : Mais je n’ai pas envie que cette émission se termine mal.
MOF : Quand vous dites « les jeunes, les hordes de jeunes terrorisent
la population mettent le feu aux voitures », Brigitte, « taguent
les murs détériorent tout sur leur passage »…
BB : Je m’en vais !
MOF : C’est trop facile ! Vous fuyez ! Vous fuyez !
BB : Ah, non !
MOF : C’est de la lâcheté.
BB : Ah non ! Non, je ne suis pas une fille lâche. (cris)
MOF : La preuve ! Alors, non, mais c’est facile…
BB : Je vais vous dire Marco. Je vais vous dire Marco.
MOF : Alors, soit vous acceptez d’en parler calmement…
BB : Je veux que cette émission soit belle du début jusqu’à
la fin. Je veux pas que vous commenciez, hein, à prendre des phrases
qu’on tire d’un contexte.
MOF : Oui, mais les phrases, je l’ai lu entièrement, je l’ai
lu entièrement.
BB : Vous allez me sortir des phrases d’un contexte et ça va
pas. Ça va pas être, heu, total. Vous allez prendre des phrases
par ci par là.
AM : Non, mais vous pouvez vous expliquer, vous pouvez vous expliquer sur
certaines choses. C’est le principe aussi d’une interview.
BB : D’accord,
AM : Sur quelques points, donner votre avis...
BB : Mais je pense que c’est pas bien de finir la dessus.
MOF : Mais si ! Moi, je ne vais pas vous agresser du tout. Je veux comprendre.
BB : Ça donne une image négative et pas bonne.
MOF : Ça donne une image que vous avez écrite.
BB : Non, non, moi j’ai écris un livre. Il faut lire le livre
en entier.
MOF : Je l’ai lu en entier. Je l’ai lu en entier.
BB : Comme là vous allez pas le,… le lire en entier.
MOF : Je vais vous poser des questions.
AM : Mais ! Brigitte ! Brigitte ! Il est quand même assez chapitré.
Il est quand même assez chapitré hein, votre livre.
BB : Il est très chapitré, oui.
AM : Donc, il y a, il y a des thèmes.
BB : Oui.
AM : Que, que Marco, va, va développer.
BB : Oui, alors, on a parlé tout à l’heure de l’homosexualité.
Bon c’est terminé ! C’est mes meilleurs amis. J’adore
les gens, les hommes, les êtres qui sont homosexuels ou pas homosexuels,
j’en ai rien à foutre !
MOF : Oui, mais dans le livre c’est pas ça ! C’est pas
ça ! Quand dans le livre vous associez l’homosexualité
et derrière la pédophilie. Quand vous associez la pédophilie,
c’est pas la même chose.
BB : Je n’aime pas les, les gayprides et les drag-queens.
MOF : « Qui dégénèrent en lopette de bas étage
en travelos de tout poils »
BB : Et bien ça j’aime pas du tout. Voilà.
MOF : « Dans ce déclin est apparue la pédophilie ».
Vous savez que ça n’a rien à voir la pédophilie
et l’homosexualité !
BB : Non, je n’ai pas mélangé les deux ! Non !
MOF : Si si, si si. Ah ! si si, si si si !
BB : Non, il y a un astérisque !
MOF : Dans le même chapitre, oui il y a un astérisque, mais c’est
« dans ce déclin est apparue… »
BB : C’est pas le même chapitre ! Il y a un astérisque
!
MOF : « Dans ce déclin est apparue… »
BB : Il y a un astérisque au milieu. Il y a un astérisque au
milieu.
MOF : « Dans ce déclin est apparue la pédophilie »
BB : Et alors, elle est pas apparue la pédophilie ?
MOF : Mais c’est pas dans ce déclin ! La pédophilie elle
existe tout le temps ! On en parle aujourd’hui par ce que les médias
sont là et sensibilisent heu,…
BB : Bon, alors d’accord ! Alors qu’est-ce que vous reprochez
à la pédophilie là-dedans maintenant ?
MOF : Ah, tout ! La pédophilie, la pédophilie je lui reproche
tout !
BB : Alors moi aussi !
MOF : La pédophilie, c’est l’association…
BB : Alors moi…, moi je reproche.
MOF : Par exemple, sur les transsexuels. Sur les transsexuels par exemple,
moi, moi ce qui, c’qui m’étonne c’est que vous donnez
l’impression d’être quelqu’un,… d’être
extrêmement proche finalement tendre et quand on lit, vous avez aucune
compassion pour aucune des personnes qui souffrent dans le livre.
BB : Ecoutez !…
MOF : Les transsexuels…
BB : Comment j’ai pas de compassion !
MOF : Aucune !
BB : Pour les personnes qui souffrent alors écoutez, franchement j’ai
beaucoup de compassion pour les personnes qui soufrent…
MOF : Hum, hum !
BB : Mais la souffrance il faut qu’elle soit… heu… forte.
Il faut pas la provoquer. On provoque pas, heu la souffrance.
MOF : Vous savez ici on a reçu par exemple des transsexuels. Evidemment
c’est un trouble de l’identité fort, heu la transsexualité.
C’est pas, heu, juste des gens, comme ça, qui décident
de changer de sexe un jour pour faire rire quoi. Quand…
BB : Mais je ne te dis pas du tout que c’est pour faire rire !
MOF : Si vous dites à un moment donné, c’est même
le trou de la sécurité sociale si jamais on ne remboursait pas
la, le le, les les,… opérations des transsexuels, ce serait…
heu…ça comblerait le trou de la sécurité sociale.
C’est juste ridic…
BB : Mais vous savez qu’il y a des gens qui n’ont pas,…
qui n’y voient pas… qu’on… qui ne sont pas remboursés
de leurs lunettes par la sécurité sociale.
MOF : Mais vous savez… Mais vous savez combien ça coûte
à la sécurité sociale les remboursements des transsexuels
?
BB : Et la, et les dentistes ne sont pas non plus remboursés. Y’
a des gens qui ont des rages de dents…
MOF : Mais vous savez que la, la transsexualité, c’est très
grave. C’est pas juste des gens qui décident un matin de se lever
et qui changent de sexe pour le plaisir.
BB : Quand on a mal aux dents ou qu’on y voit pas clair, c’est
pas, c’est pas très rigolo non plus !
MOF : Et alors ! C’est pas pour ça qu’il ne faut pas…
AM : Brigitte ! La transsexualité, c’est cinq personnes par mois,
heu, et c’est 0,013 pour cent du trou de la sécu.
BB : Quoi ?
AM : C’est 0,013 pour cent ! Ca représente 0,013 pour cent du
trou de la sécu. les opérations des transexuels.
BB : Oui, oui ! M’enfin, ça, j’ai pas fait une thèse.
AM : Non, mais c’est vrai que vous en parlez comme s’il y en avait
mille.
MOF : Mais si ! Mais vous dites, si jamais elle n’existait pas, heu,
heu, ça, ça comblerait le trou de la sécurité
sociale.
BB : Je dis pas que ça comblerait.
MOF : Si Si ! Ça comblerait !
BB : On est toujours tout le temps en train de nous dire qu’on ne peut
plus rembourser les médicaments pour les gens vraiment gravement atteints
pour les, les gens…
MOF : Mais ces gens là sont vraiment gravement atteints, heu, les transsexuels
sont gravement atteints.
BB : Alors d’accord ! Ok !
MOF : Les gens,… c’est très grave… Sur, sur les sans-papiers
par exemple, les sans-papiers que…
(Dans le public : Brigitte tu te fais piéger), (? ? ?)
BB : Non, non, non, je ne me fais pas piéger ! ( ? ? ?)
MOF : C’est ridicule ! Sur, sur les sans-papiers ! Sur les sans-papiers
! Sur les sans-papiers : « Ils transforment les églises en porcherie
humaine chiant derrière l’autel… »
BB : C’est vrai !
MOF : « Pissant contre les colonnes, étalant leur odeur nauséabonde…
»
BB : L’église saint-bernard ! Ben oui !
MOF : Pour ces gens là, vous n’avez pas de compassion Brigitte
?
BB : Je trouve que c’est dramatique qu’on les laisse renter, qu’on
les laisse dans des conditions pareilles en France, mais je trouve aussi dramatique
qu’ils aillent dans des églises et qu’ils fassent ce qu’ils
y font dans les églises, dans lesquelles les catholiques vont prier
MOF : Hum, hum !
BB : Ça, je trouve ça dommage !
MOF : Mais, le mélange ! Sur le mélange des races ! A un moment
donné, vous parlez du mélange des races. Vous dites, …les
animaux,… la race,… Quand vous dites : « alors que chez
les animaux la race atteint des sommets de vigilance extrême, les bâtards
étant considérés comme des résidus bons à
laisser pourrir dans des fourrières… »
BB : J’en sais quelque chose !
MOF : « nous voilà réduis à tirer une fierté
politiquement correcte, à nous mélanger, à brasser nos
gènes, c’est extrêmement dommage », mais on peut
penser bien le contraire. Enfin la, la réalité montre l’inverse.
Des gens comme ça qui se mélangent, c’est la tolérance,
Brigitte…
BB : Mais écoutez, c’est pas la tolérance !
MOF : Mais bien sûr que, que si !
BB : C’est pas la tolérance, c’est mon opinion. J’ai
le droit de penser ce que je veux. On est en démocratie.
MOF : Pourquoi vous avez besoin de l’exprimer ?
BB : Par ce que j’ai besoin de l’exprimer.
MOF : Mais alors pourquoi ? C’est pas une réponse.
BB : Par ce que je trouve que c’est quelque chose qui est important
à dire et je dis tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas.
(applaudissements)
AM : Alors…
MOF : Non ! Non ! Non, non ! Non, non, mais là, non, c’est ridicule
! C’est ridicule d’applaudir. C’est ridicule.
BB : Il faut beaucoup de courage.
MOF : On n’a pas le droit d’être scandalisé, d’être
scandalisé « quand des clandestins ou des gueux profanent prennent
d’assaut nos églises pour les transformer en porcherie humaine
chiant derrière l’autel », etc.
BB : Ben oui !
MOF : Mais si à moment donné…
BB : Alors ?
MOF : A moment donné vous êtes… jamais... leur détresse
vous touche.
BB : Mais…
MOF : Pas dans le livre en tout cas, Brigitte.
BB : La détresse humaine est touchante, mais c’est pas pour ça
qu’il faut aller, heu, heu…
MOF : Expliquez-moi une phrase comme ça.
BB : Dans une église…
MOF : Une phrase neutre ! Une phrase neutre, Brigitte ! Expliquez-moi. Brigitte
expliquez-moi une phrase neutre.
BB : C’est quelque chose qui m’a beaucoup choquée, je vous
le dis tout de suite.
MOF : Brigitte ! Expliquez moi ! Une phrase neutre, sur, sur les hôpitaux
par exemple. Sur les hôpitaux, vous écrivez : « Non, vous
n’êtes pas en Martinique ou à Madrid, mais vous pourrez
voir les plus spécifiques exemplaires aux pieds plats traînant
derrière ballotant … »…
BB : C’est drôle ce que j’ai dit !
MOF : Non c’est pas drôle !
BB : Non ? Vous avez pas vu…
MOF : « Et ces andalouses que vous lance un olé… »
BB : Les Inconnus.
MOF : « lorsque vous leur dites : aie, aie, aie ! » Il ne manque
plus, il ne manque plus qu’elles puent », et on y est là,
franchement.
BB : Est-ce que vous avez vu le sketch des Inconnus ? Vous avez vu le sketch
des Inconnus ?
MOF : Oui mais, c’était drôle le sketch des Inconnus !
Là, quand c’est écrit comme ça…
BB : Alors moi, c’est pas drôle ! Je ne comprends pas !
MOF : Ah non, c’est pas drôle !
AM : Il faut dire que c’est un peu au milieu d’autres choses un
peu plus graves donc on a du mal effectivement à, à rire de
ce genre de choses.
BB : Bon ! Alors vous riez pour les Inconnus et moi aussi et parce qu’ils
sont très drôles…
AM : C’est pas dans le même contexte, Brigitte.
BB : Et, et parce que c’est moi qui l’écrit, vous trouvez
que c’est scandaleux ! Alors là, là, il y a, il y a probablement,
heu…
MOF : Les Inconnus ne disent pas je nique Mamère en disant que tous
les politiques sont des nuls. Ils disent pas tout ça.
BB : Alors là, je, je nique Mamère, oui effectivement.
AM : Et sa grande gueule.
BB : Et sa grande gueule.
MOF : En tous cas en tous cas, il y a un truc il y a un truc qui est très
fort, c’est que vous détestez la vulgarité. Heu, vous
l’avez toujours dit.
BB : Mais ça c’est vrai.
MOF : Et dans le livre quand on cumule… la façon en plus dont
vous le racontez, c’est super vulgaire Brigitte.
BB : Je sais.
MOF : Ben alors ?
BB : Ben, c’est pour me mettre au diapason.
MOF : Vous applaudissez la, la vulgarité c’est formidable.
BB : Non, c’est pour me mettre au diapason et (remous dans le public)
non mais attendez. Faut bien savoir qu’il y a un chapitre très
cru et très vulgaire et un chapitre très romantique.
MOF : Absolument !
BB : Et très nostalgique.
AM : Vous alternez... Vous alternez…
MOF : Ca se passe comme ça, le livre. Ca se passe comme ça.
Alternance : vous avez des coups de gueule sur tout les jeunes, les aides
soignants, les martiniquaises, les homos, les profs, les touristes, les transsexuels,
l’art moderne « de la merde au sens propre », de la littérature
contemporaine « un vide-couilles national, un bordel inépuisable
», la danse contemporaine. (applaudissements)
Ça vous honore pas, ça vous honore pas. Les amateurs de raves
parties « des tas de bons à rien partouzards, des résidus
de bidets, drogués jusqu'à la moelle », les sans-papiers
donc…vous alignez tout, comme ça, sans aucune…
(Bernard d’Ormal, mari de Brigitte Bardot, vient s’installer dans
le public au premier rang des invités)
MOF : Monsieur d’Ormal, on n’a pas, on vous a pas, on vous a pas.
On a invité Brigitte Bardot pas son mari (? ? ?) Oui, bon, alors,…
(? ? ?)
MOF : On a invité Brigitte Bardot pas son mari. Alors…Est-ce
que vous considérez avoir été manipulée par votre
mari ?
BB : Oh non, non ! … Il est pas né celui qui va me manipuler.
Vraiment pas né. Bon, alors, vous voyez, vous êtes content maintenant.
Ça donne un côté un peu triste à la fin de l’émission.
MOF : Ça donne pas (? ? ?)Brigitte, moi j’aurais adoré
que ce livre ne sorte jamais, même pas qu’il soit dans votre tête…
BB : Ben alors pourquoi vous m’en parlez !
MOF : Parce que vous le faites sortir !
BB : Mais..., enfin…, bon, écoutez !
BB : C’est dommage parce que… c’est, c’est, c’est…
(cris de soutien et applaudissements dans le public)
MOF : Les profs « des SDF de l’enseignement qui viennent donner
leurs cours non rasés, cheveux gras, chemises sales, jeans dégueulasses
et baskets boueux »
BB : Et ben, c’est pas vrai ?
MOF : Mais non, c’est pas vrai.
BB : Mais bien sûr que oui, c’est vrai.
MOF : Vous regardez ça à la télévision.
BB : Et ben oui alors je le regarde à la télévision,
alors c’est pas vrai ce qui a à la télévision
MOF : Mais pourquoi, mais non parce que…
(? ? ?)
AM : Tout ce qui est à la télévision n’est pas
vrai.
MOF : Mais bien sûr que non. Moi, ma théorie, ma théorie
Brigitte, heu, heu, c’est que vous vivez enfermée chez vous à
la Madrague, pour des raisons, pour des raisons… qu’on comprenne.
Pour qu’on comprenne…
BB : Ecoutez ! D’accord je vis enfermée, mais je suis au courant
de tout ce qui passe.
MOF : A travers la télévision simplement.
BB : Non pas seulement la télévision
MOF : Vous regardez la télé de façon un peu,… heu,…
biaisée.
BB : Non pas seulement la télévision. Non pas que la télévision
AM : Et depuis combien de temps vous n’êtes pas allée dans
une école par exemple ? Vous parliez effectivement des profs mal rasés.
BB : Parce que je connais des profs.
MAOF : Mais enfin si vous en connaissez deux, c’est pas la réalité
de ce que vous dites.
BB : Ben non, mais j’en vois. J’les vois. Bon ! Quand j’étais
petite, les professeurs étaient habillés avec des costumes,
des cravates des chemises. Ils étaient impeccables. Des cheveux propres
et ils étaient respectés par, par des élèves qui
étaient eux-mêmes propres. C’est ce que disait tout à
l’heure Valérie.
MOF : Hum, hum !
BB : Voilà !
MOF : Et aujourd’hui, vous pensez que ce n’est pas le cas ?
BB : Non c’est pas le cas !
MOF : Juste, juste pour ça ? Quoi, c’est pas une question…
facile…simpliste…C’est pas une vision simpliste ?
BB : C’est pas le cas. C’est pas le cas.
MOF : C’est pas une vision simpliste ?
BB : On voit bien ce qui se passe dans les écoles.
MOF : On a l’impression que sous avez peur de la société
finalement.
BB : Mais j’ai pas peur de la société !
MOF : Mais si ! On a l’impression qu’elle vous effraye et qu’à
moment donné
BB : Non !
AM : Vous faites un petit peu dans le, dans le, « C’était
mieux avant. »
BB : Oui, oui, elle me déçoit. Elle me déçoit
beaucoup. Et j’ai une idée peut-être très importante
de l’homme, de l’humanité, de la société
donc. Et quand je vois ce qu’elle est, ce qu’elle est devenue,…heu,
je, je suis déçue.
MOF : Mais Brigitte, vous qui étiez le symbole de la tolérance,
on l’a vu tout au long de cette émission, est-ce que là,
quand vous relisez vous-même les passages de votre livre.
BB : Mon livre n’est pas (? ? ?)
MOF : Est-ce que vous n’avez pas le sentiment d’être l’incarnation
de l’intolérance là-dessus ?
BB : Je ne suis pas intolérante
MOF : Et pas, et pas, et pas, sur le beaux chapitres sur vous qui sont extrêmement
touchants. On sent cette ambivalence, cette ambiguïté, cette…
BB : Je dénonce la, la, la, dégradation d’une société,
heu, décadente.
MOF : Quand vous écrivez - on va reprendre notre transsexuel - que
certaines interventions concernant…
BB : Mais arrêtez avec ce transexuel…
MOF : Non, non, parce que je voudrais dire… Non, non, j’arrête
pas parce que quand vous dites que certaines interventions concernant les
changements de sexe soient remboursés par la Sécu. est absolument
scandaleux et pourtant vrai. « Il y a de quoi se les prendre et se les
mordre. Aux dernières nouvelles un herbicide très employé
aux USA, l’altrasine serait responsable du changement des sexes des
grenouilles. Voilà qui pourrait renflouer le trou de la Sécurité
sociale. » Heu, c’est, c’est, c’est dur, c’est
abominable Brigitte.
BB : Ben alors, le lisez pas.
MOF : Vous méprisez les gens, vous méprisez les gens qui sont
atteint de ce mal.
BB : Faut pas, faut pas le lire si vous ne l’aimez pas. Je ne force
personne à l’acheter.
MOF : Non, mais vous savez, je ne l’aurais pas lu, s’il était
pas sorti pour l’émission. D’ailleurs la réalité
c’est que quand je vous ai appelée…
BB : Il n’est pas sorti pour l’émission…
MOF : Quand je vous ai appelée,… quand je vous ai appelée
Brigitte, quand je vous ai appelée juste avant de tourner cette émission,
le week-end d’avant, vous m’avez dit non je vais pas vous le donner.
La maison d’édition ne voulait pas vous le donner le livre. Il
faut l’accord de Brigitte. Quand je vous ai appelée. Non. Vous
m’avez dit non, non. Vous allez le détester, vous allez me détester
BB : Oui, parce que je sais que vous êtes diamétralement opposé
dans vos idées aux miennes. Bon, et j’ai préféré…
MOF : Pas sur tout, pas sur tout, mais pas sur vos prises de positions sur
la société.
BB : Je préférais, je préférais que l’émission
qui était joyeuse et qui avait une certaine gueule, une certaine tenue
ne finisse pas en décadence comme ça.
MOF : Pour ça il fallait que le livre… Mais ça aurait
été trop facile, il fallait pas que le livre y sorte à
ce moment là.
BB : Mais, je ne vous ai jamais demandé de parler de ce livre ! (remous
dans l’assistance)
MOF : Il fallait pas le sortir. C’est trop facile, Brigitte.
BB : Il fallait pas le sortir. Bien sûr qu’on va pas, on va pas…
MOF : Mais vous avez bien vu que la maison d’édition a utilisé
toute la promotion de l’émission pour la faire sort., pour la,
pour lui….
BB : On va pas…non on va pas fixer notre vie et nos et nos dates de,
de, de sortie de livre en fonction de notre émission. Notre émission
est venue en plus.
MOF : Est-ce que heu vous n’avez pas l’impression là-dessus
de vous saborder pour conclure ce qu’on se dit là. Est-ce que
vous avez pas l’impression de saborder l’image de Brigitte Bardot,
celle qu’on aime, celle qu’on a vue, celle qui est touchante,
celle qu’on a appréciée de rencontrer ? Est-ce que vous
n’avez pas l’impression en sortant ce bouquin, heu… Est-ce
que ce n’était pas l’intention d’ailleurs de le dire
à tout le monde…
BB : De saborder…
MOF : Oui, de dire à tout le monde « je vous emmerde »,
et voilà ce que je suis. Il y avait pas…
BB : Mais tout le monde sait que je dis ça très facilement
MOF : (? ? ?) En vous interviewant, vous saviez bien que j’allais vous
poser quelques questions dérangeantes sur trois ou quatre points en
disant bon pourquoi pas à la limite c’est ce qu’elle pense.
On n’est pas obligé de partager. On va retenir le livre, mais
je ne pensais pas du tout que vous pensiez autant de choses, heu, sur tous
ces gens qui a priori souffrent heu… Vous, vous défendez les
gens, les animaux qui souffrent et vous avez aucune, heu, dans le livre en
tout cas, compassion, heu pour tous les gens qui sont vraiment dans le trou
quoi.
BB : J’ai de la compassion pour les gens, par ce que je suis humaine
et généreuse et que j’ai un cœur…
MOF : Je vous crois.
BB : Bon, ça c’est sûr. Heu, c’est pas, heu…
quelque chose qui m’attire particulièrement quand on va prendre
une église pour faire heu, ces trucs là-dedans.
MOF : Mais non vous savez bien que, si, si c’est comme ça, si
c’est comme ça. Si c’est comme ça, c’est qu’ils
ne peuvent pas faire autrement, Brigitte.
BB : Ecoutez…
MOF : Vous pensez bien que s’ils étaient pas obligés,
c’est le dernier recours s’ils étaient pas obligés
de rentrer dans l’église, ils y seraient pas. Ils seraient pas
dans l’église.
BB : Moi je ne fais pas partie des gouvernements, je n’ai pas le pouvoir,
mais alors que le gouvernement français ne fasse pas rentrer des gens…
MOF : C’est pas ce, c’est pas ce que vous avez écrit, Brigitte
Ca serait vachement bien si vous l’aviez écrit comme ça.
BB : Ne fasse pas rentrer des gens qu’ils ne peuvent pas assumer. Voilà
!
AM : Mais pourquoi vous ne l’écrivez pas comme ça ? Marco
a raison. Mais pourquoi vous ne l’écrivez pas comme ça
?
BB : Parce que je ne sais comment je l’ai écrit
AM : Mais comme un coup de gueule
(? ? ?)
BB : Ça revient au même Ça revient au même Ca revient
au même
AM : Non, c’est pas tout à fait la même chose.
MOF : Insulter les politiques…
AM : Vous dites, vous dites qu’il chient derrières les…
BB : Ben oui, c’est pas moi qui l’ai inventé, c’est
malheureusement vrai.
MOF :Mais encore une fois, ils ont rien demandé pour être derrière
les, heu, heu, et de ne pas avoir des toilettes pour pouvoir aller aux toilettes
comme vous et moi quoi. Ils ont rien, ils ont rien demandé.
BB : Bon, alors c’est dommage parce que plus il y a de gens qui viennent
plus il y a de malheureux qui se retrouvent en France dans ces conditions
là. Plus il y en a qui continue à venir en pensant que la France
est un éden qui va leur apporter une vie extraordinaire etc. (applaudissements)
MOF : C’est quoi la: « Française de souche ». Dans
le livre que dites que vous êtes une « Française de souche
». Ça veut dire quoi « une Française de souche »
? Il faut avoir combien de… Il faut être là depuis combien
de générations pour être Française de souche ?
Le brassage de la population ,c’est bien…
BB : Moi je ne sais pas. J’ai des arrière-grands-pères
des arrière-grands-mères qui sont en France depuis des, des
décennies et des centaines d’années, je pense. C’est
ça je pense la…
MOF : Et vous voudriez que tout le monde soit de souche quoi.
BB : Je ne dis pas qu’il faut que tout le monde soit de souche, mais
il ne faut non plus qu’on se fasse envahir par trop de gens qui arrivent
comme ça en plus et qui sont extrêmement malheureux et qui rendent
la vie impossible.
MOF : Bon à la limite, ça peut être une théorie,
la vôtre, mais pourquoi à ce moment là vous n’avez
pas, heu écrit sur l’espèce, heu, de compassion que vous
auriez pu avoir pour ces gens là qui vivent une détresse pas
possible …
BB : Par ce que je n’ai pas une compassion particulière pour
ces gens là.
MOF : Et pourquoi ?
BB : Ben, pourquoi ? Je n’en sais rien !
MOF : C’est ça, c’est ça que, c’est ça
qu’il faudrait…
BB : On ne peut pas avoir une compassion pour tout et tout le monde dans l’existence.
MOF : Non, mais pour là… on a…Vous avez une… Vous
avez une compassion pour qui ? Vous, vous avez une compassion pour qui ?
BB : ( ? ? ?) J’ai une compassion… Ben, pour les, les, pour les
gens âgés.
MOF : Pour les gens âgés.
BB : J’adore les gens âgés. Je trouve qu’ils sont
très mal traités dans notre pays et souvent oubliés et
vraiment dans la détresse la plus noire. J’ai beaucoup de compassion
pour les gens malades parce que ça, je trouve ça abominable,
les gens qui souffrent la souffrance. C’est quelque chose que je trouve
atroce et que je ne peux malheureusement pas soulager sauf avec de temps en
temps une parole, une gentillesse, une présence. Bon, et puis j’ai
de la compassion pour heu, pour des tas de, de choses que, qu’on ne
rencontre peut-être pas tous le temps, je ne sais pas…, quelqu’un
rencontré par hasard qui est malheureux…
MOF : On peut dire que vous avez plutôt de la compassion pour des personnalités,
enfin pour des heu, des gens, mais pas pour des généralités…
BB : ( ? ? ?) Non , mais pas complètement inconnus… des gens
inconnus…
MOF : Des personnalités. Non je ne veux pas dire des personnalités
connues. Pour des personnes, plutôt que pour des personnalités.
Pour des personnes. Vous pouvez avoir de la compassion concrétisée
à l’échelle, à l’échelle de ce qu’est
là…votre quotidien, mais dès que c’est plus large…
BB : Votre amour, vous ne le donnez pas à n’importe qui. Vous
le donnez à des gens qui vous émeuvent…
MOF : Ben, vous dites en même temps que y vous détestez l’humanité
dans le livre…
AM : Mais à des gens, mais à des gens que vous connaissez, que
vous connaissez, c’est peut-être parce que justement…
BB : J’aime pas trop l’humanité dans son ensemble et j’aime
les êtres humains individuellement.
MOF : Non, non vous dites je déteste l’humanité, vous
dites je déteste l’humanité.
BB : J’ai dit que je détestais l’humanité dans on
ensemble par contre, j’aimais… individuellement les gens me touchent,
et ça c’est…
AM : Vous voyez que…
MOF : Qu’ils soient noirs, qu’ils soient blancs, qu’ils
soient jaunes…
BB : Je m’en fous, qu’ils soient noirs, qu’ils soient blancs,
qu’ils soient jaunes…non, c’est pas ce qui…
MOF : Mais moi, je vous crois quand… par ce que on s’est un peu
rencontrés, mais quand on vous lit, heu, c’est tellement pas
vous ou alors ce, celle, ce qu’on aimerait, c’est que ce ne soit
pas vous. Donc heu, peu importe leur race ?
BB : Mais oui bien sûr…
MOF : Mais pas bien sûr ( ? ? ?). Je suis bien content de vous l’entendre
dire.
BB : La race, la race, ça n’a aucune importance ce qui est important
c’est ce qui est à l’intérieur de l’être
humain
MOF : Mais je vous promets que ça fait plaisir de vous, de vous l’entendre
dire parce que c’est pas du tout ce qu’on, ce qu’on ce que
vous dégagez quand on lit le livre.
BB : Non, l’être humain il a quelque chose en lui c’est
pas parce qu’il est noir ou blanc ou jaune qu’il est particulièrement
extraordinaire, bon c’qu’y a, ce qu’il faut savoir, c’est
ce qu’y a à l’intérieur…
MOF : Quelle que soit leur religion par exemple. Par exemple, les musulmans…
5 millions de musulmans en France…
BB : Alors là… alors moi je trouve que ça commence à
faire trop !
MOF : Comment ça, ça commence à faire trop ?
BB : Oui à faire trop oui ! (murmures dans le public). Non, non mais
vraiment alors je suis contre (timides applaudissements)
MOF : Nous en tout cas ce livre, en tout cas ce livre, on a commencé,
on l’a fait lire à quelqu’un dont c’est le métier,
un psy et on voulu comprendre comment vous avez pu en arriver là à
détester les gens. Il a une, il a une, une analyse.
BB : Je ne déteste pas les gens
MOF : L’humanité.
BB : Je déteste en général, heu l’humanité…
MOF : Ben écoutez, ça…
BB : … qui n’est pas humaine. Parce que l’humanité…
MOF : Ben dans le livre en tout cas vous n’êtes pas humaine.
BB : L’humanité elle est robotisée.
MOF : Ecoutez, écoutez sa théorie.
BB : Qui ?
Intervention d’un psy qui nous dit en substance que BB est un animal blessé, pourchassé, parqué… (il ne précise pas quel animal, chienne, vieille laie – laie femelle du sanglier – ou autre bestiole) qui est prête à agresser tout ce qui passe à sa portée…
MOF : Vous vous sentez blessée Brigitte ?
BB : Heu, par vous ce soir, maintenant, oui.
MOF : Mouais, mais c’était le minimum à faire en essayant
de ne pas vous agresser, en essayant de vous comprendre au mieux possible de
la tolérance parce qu’on, on, on estime avec Ariane d’être
des gens assez tolérants.
BB : Je trouve dommage que cette émission se termine comme ça.
MOF : Ben fallait pas sortir le livre et on va laisser le mot de la fin à
Stéphane Blakowsky
Intervention d’un Monsieur déloyal ou d’un clown noir on ne sait pas trop, qui dit en substance, qu’elle a une sale tronche et des idées moches et que c’est pas parce qu’elle est soutenue par vingt crétins qui l’applaudissent frénétiquement dans le public, elle ferait quand même mieux d’aller se faire voir chez Plumeau.
MOF : En tout cas, voilà, c’est peut être les autres qui
applaudissent. En tout cas on vous souhaite de retrouver le plus grand nombre
et heu, on « aurant » aimé en aimant, plutôt on aurait
souhaité que le livre ne sorte pas au moment cette émission comme
c’était prévu au départ puisqu’il y avait pas
de livre du tout quand on vous a contactée Brigitte Bardot. Merci beaucoup
!
(silence de mort sur le plateau ; un « bravo Brigitte » ; des applaudissements
; quelques cris)
MOF : Voilà donc les 20 personnes. Voilà donc les 20 personnes…
C’est la suite des programmes sur France 3…